1 - Un phénomène que l’on ne peut nier
3 - Les différents groupes du Satanisme
3.1 - Le Neo-Satanisme occulte
3.2 - Le satanisme syncrétique des jeunes
4 - Comment tombe-t-on dans le piège de Satan ?
4.1 - Une volonté de vivre selon ses propres désirs
4.2 - Une curiosité (malsaine)
4.3 - La recherche d’une « sécurité »
4.4 - La recherche d’une identité
5 - Les tentateurs ont plusieurs masques
6 - Quand le plaisir entraîne d’amères conséquences
6.2 - Perturbations psychiques et corporelles
6.3 - Liaisons occultes et possession
9 - Quelques citations Bibliques :
Des nouvelles effrayantes dans les médias nous laissent songeurs :
· Trois jeunes gens de 14, 17 et 18 ans sautent volontairement depuis le haut du pont de Göttzschal, le plus haut pont en briques du monde, dans la région du Vogtland en Allemagne. On peut lire sur leur lettre d’adieu, des symboles sataniques.
· Des articles détaillés, dans la Presse, relatent l’assassinat bestial perpétré par un couple « satanique » vis à vis d’un homme de leur connaissance.
Ce ne sont là que deux exemples parmi un nombre croissant de « faits divers » qui se produisent au milieu des adhérents du groupe des satanistes. Ils sont maintenant portés à la connaissance du grand public. Dans notre monde « cartésien », personne pourtant ne semble disposé à croire à l’existence du Diable. Pourtant, force est de constater que le Satanisme est terriblement populaire, en particulier chez les jeunes.
1. L’Anglais Brite Aleister Crowley (1875 - 1947) est considéré comme le « père du Satanisme moderne ». Il était né dans une famille qui faisait partie d’un milieu évangélique piétiste en Angleterre. Très tôt déjà il refusa de partager la foi de ses parents, et se comporta clairement d’une manière anti-chrétienne. Très vite aussi il se joignit à un groupe occulte, où il fut accepté sous le nom de « Frère Perdurabo ».
Note : Le changement de nom est une tactique des satanistes pour rendre encore plus difficile aux parents, la recherche d’un enfant qui a sombré dans le Satanisme.
La philosophie de Crowley est caractéristique de ce culte moderne rendu à Satan :
· Un refus radical du Christianisme
· La priorité absolue accordée au Moi.
· L’usage de la Magie pour la satisfaction de ses propres besoins (y compris sur le plan sexuel).
Crowley vénérait son Moi comme un dieu, plus encore que Satan. La vieille ruse de Satan « Vous serez comme Dieu ! » [parole adressée à Ève en Genèse 3:5, au jardin d’Eden] se retrouve clairement dans son cas. Crowley se considérait comme l’incarnation de Satan et se surnommait lui-même : « La grande Bête — 666 ».
2. La première formation d’un mouvement concret, l’Église de Satan, est due à un américain, Anton S. LaVey (né en 1930).
LaVey connut, dans sa jeunesse, de
profondes déceptions dans les églises chrétiennes. Alors qu’il travaillait
comme ouvrier dans le Comité qui organisait le Carnaval, il découvrit le
comportement coupable des mêmes personnes qu’il retrouvait le dimanche au
service religieux. Il en vint ainsi à la conclusion que le Christianisme
poussait les gens à devenir des hypocrites
. Il quitta alors son église
et se tourna vers les adorateurs de Satan.
Plus tard il écrivit la Déclaration de Foi du Satanisme (que nous évitons volontairement de transcrire). C’est sur de telles bases que les différents groupes du Satanisme moderne se sont développés.
Les experts distinguent différents groupes de Satanistes. Pour des raisons de clarté, je souhaite me borner ici à distinguer deux grands groupes :
Note : Occultisme = Doctrine de l’extrasensoriel, de ce qui est caché par nature.
Sous ce nom on regroupe toutes les églises de Satan organisées et les adorateurs du Diable qui se sont développés à partir des origines déjà mentionnées. Ils adorent Satan et pratiquent des rituels sataniques.
Bien souvent les adeptes de ces groupes ne sont pas identifiables en tant que « satanistes » dans leur vie privée normale. Les régions principales où ils se développent essentiellement sont les USA, l’Afrique du sud, et de plus en plus, l’Europe.
Note : Syncrétisme = Combinaison de doctrines et de religions non cohérentes entre elles.
Cette appellation recouvre pour ainsi dire un satanisme « fait
maison
», un vaste mélange
de pratiques magiques et occultes
les plus variées. Il trouve essentiellement sa place comme une alternative au
milieu de la jeunesse.
L’entrée dans ces cercles s’effectue soit au moyen « d’épreuves-tests » avec des méthodes classiques : l’évocation des esprits (déplacement de verres, pendule) ; ou par un mouvement de protestation contre la société « bien-pensante », ou encore en se gavant de certains types de musique, telles que du Black ou Heavy Metal.
Qu’est-ce qui pousse
un jeune à s’engager dans le
Satanisme ? Il y a plusieurs explications :
Le Satanisme apparaît à beaucoup comme la possibilité qui leur est offerte de réaliser, à brève échéance, la satisfaction totale de ses propres désirs. Tous les tabous tombent : c’est avant tout le cas dans le domaine de la sexualité.
Une phrase revient dans la bouche des satanistes : « Satan me donne tout ». Dans ma jeunesse, certains chantaient : « J’ai vendu mon âme au Diable, mon pouvoir est formidable » (NdT).
Quelle illusion
mortelle ! Le Seigneur Jésus désigne
Satan comme un « meurtrier dès le commencement » et comme
« le menteur » (Jean 8: 44). Finalement, Satan ne donne rien, il ne
fait que prendre.
Les jeunes qui sont prédisposés à une croyance satanique ont
bien souvent commencé par « se gaver » de littérature, de musique, de
films ou de jeux occultes. Ils ont essayé de pratiquer des rituels magiques par
curiosité
, mais non pas sans séquelles.
Il n’est pas nécessaire de se procurer les productions
concernées « au marché noir » : Elles sont mis en vente
publique
. Même pour les plus jeunes, on trouve des bandes dessinées avec des
titres comme : « Witch » (sorcière),
qui incite ouvertement
à la pratique des rites magiques.
Les
enfants et les jeunes provenant soit de familles complètement disloquées
ou au contraire de familles aisées, mais où ils se sentent complètement abandonnés
,
sont des cibles particulièrement visées par le Satanisme. Ils entrent par ce
moyen en contact avec un cercle d’amis
obscurs
. Ils se sentent sécurisés
et surtout connus
, même
si, au début ils ne comprennent pas tous les rites pratiqués. Au fond, ils font,
ou plutôt croient faire,
l’expérience que ce culte leur confère à la fois puissance
et sécurité
.
Ce
point se lie étroitement au précédent. Celui qui ne se sent pas en sécurité
, doute finalement de ses
capacités
et de sa valeur personnelle. Beaucoup de satanistes débutants
font une crise d’identité. Du fait de leur incapacité à construire leur vie, ils
se confient dans des « forces supérieures ».
Ce lien
entre l’occultisme
et la recherche
d’identité
est
particulièrement frappant dans les pays autrefois communistes de l’Europe de
l’Est. Après l’effondrement du monde soviétique, les cultes sataniques ont
connu un essor
rapide.
Nous ne
voulons pas oublier un point important : la crise d’identité de l’homme moderne
résulte aussi d’une crise de la foi
chrétienne
. L’essor explosif
de l’occultisme est aussi une sorte de protestation contre un christianisme figé,
qui n’est plus
qu’une
forme
, sans relation vivante
avec Christ.
Sensations
et excitations
sont
des éléments qui ont envahi notre société
de
consommation
.
Pas de films sans meurtre ou sans horreur, sans parler des sports
extrêmes
qui procurent des palpitations pendant les loisirs. Que reste-il à faire
lorsque plus rien n’excite
? Il y encore le frisson de l’horreur et
le côté imprévisible
de l’occultisme.
Quelles
sont les stratégies
employées par Satan dans cette Europe
« post-chrétienne ? » Les vrais responsables
pour la
diffusion rapide de l’idéologie satanique sont beaucoup moins ces groupes qui
se réclament ouvertement
de Satan que l’omniprésence de l’occultisme
dans beaucoup de domaines culturels, tels que les films, la littérature ou la
musique.
Toujours
plus de films
ont un contenu occulte. Des périodiques
pour les
jeunes, tels que « Bravo », « Bravo Girl », etc. jouent
aussi un rôle non négligeable dans la diffusion des idées sataniques. Un
périodique présentait, déjà en 1986, pas moins de 13 pratiques occultes.
Un
court extrait d’un article de « Bravo » sera suffisant pour montrer
comment les jeunes entrent en contact avec l’occultisme : « Comment
recevoir votre
message de l’Au-delà — en faisant tourner les
tables », ou « Le pendule dit la vérité » ou encore :
« Cours accéléré pour apprendre la signification des cartes ».
Depuis
les années 60, la culture occulte et satanique fait partie intégrante de la
musique connue comme le « Rock moderne ». Elle est particulièrement
développée dans les genres « Hardrock » et
« Heavy Metal ».
Les noms de certains groupes de ce type sont parlants
:
« Black Sabbath » (Sabbat noir) —
« Living Death » (Mort vivante) — « Slayer » (meurtrier) — « Demon
Eyes » (les yeux du Démon).
Parmi
les méthodes de séduction
les plus efficaces parmi les jeunes, on trouve
des jeux de rôle où l’on
est amené à se mettre dans la peau de personnages ayant des pouvoirs magiques,
comme « Fantasy ». Le fait que l’on
cherche à présenter ces jeux de rôles comme une occupation innocente
pour
les moments de loisir, est d’autant plus dangereux.
L’américain
Gary Gygax, un des pères de ces jeux de rôles (Fantasy) écrit dans un manuel de jeux : « Les
formules de sortilèges et de magie sont des éléments incontournables
constitutifs
d’un jeu.
Ces
formules doivent être prononcées à
haute
voix
. Les
contacts
avec des puissances sataniques commencent souvent par ces jeux
de rôles comme
« Fantasy », qui ne sont pas aussi
innocents qu’on le prétend.
On ne
peut que recommander : « Abandonnez ce jeu » plutôt que de
continuer à jouer
avec
le
feu
!
Parmi
les points culminants du rituel
sataniste, LaVey évoque 5 jours de fête principaux :
· Le propre jour d’anniversaire de chaque sataniste
· Le commencement du printemps ou la nuit des Walpurgis
· Le commencement de l’automne ou Halloween
· Le solstice d’été
· Le solstice d’hiver
Il est
remarquable que deux de ces jours fériés basés sur des légendes (Walpurgis et
Halloween) soient acceptés depuis longtemps par la société. La tendance à banaliser
la culture satanique est là aussi évidente
.
Les
conséquences de ces contacts avec le Satanisme sont différentes et dépendent de
l’intensité
des liens avec le domaine occulte
. Les plus
fréquentes, suite à ces contacts avec le Satanisme, sont :
Qui
part à la recherche de sécurité et tombe dans les griffes de Satan, se trouve
relégué dans un
isolement
toujours plus grand de ses concitoyens.
Dans le Satanisme il n’y a pas de communion. Aucune faiblesse, aucun amour,
aucunes relations ne sont autorisées : l’être humain devient isolé,
incapable de communiquer, perturbé dans son comportement.
Toutes
les victimes parlent de sentiments de peur
, de cauchemars
, de
visions effrayantes
etc. Ceux qui ont été victimes d’abus lors des
cérémonies
rituelles
sont ceux qui ont les séquelles psychologiques
et même souvent même corporelles les plus graves. Un des phénomènes modernes les
plus graves du Satanisme, ce sont les abus psychiques, physiques et sexuels qui
sont exercés lors des rituels sataniques.
Dans ce
dernier stade, il s’agit d’êtres humains qui sont liés
sans espoir,
incapables de se
libérer
du pouvoir des forces qui les
contrôlent.
Le seul
espoir
est en Jésus-Christ. Lui seul peut
briser
la
puissance
des
démons
. Une telle personne a impérativement
besoin du Seigneur, car, aux yeux d’un sataniste il
n’existe pas de possibilité de quitter la sphère satanique. Il faut donc qu’ne puissance plus
grande
agisse.
Mais
seule une attitude conséquente est impérative
: Celui qui a eu des
contacts avec des milieux
sataniques
et qui se
convertit
,
doit détruire
immédiatement tous
les objets en rapports avec le
Satanisme, coûte que coûte. Dans les Actes (19:19) nous lisons :
« Plusieurs aussi de ceux qui s’étaient adonnés à des pratiques curieuses,
apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous ; et ils en
supputèrent le prix, et ils trouvèrent qu’il se montait à cinquante mille
pièces d’argent ».
Un
changement complet du cadre de vie est également conseillé, pour rendre tout
contact avec les autres satanistes impossible
.
Cela peut paraître exagéré ou un excès de prudence, mais un conflit direct
avec Satan est tout, sauf un jeu d’enfant.
Beaucoup
d’exemples sont là pour le prouver. Les satanistes
n’acceptent pas une démission sans commentaires. Cela peut aller jusqu’à des
menaces de mort, voire jusqu’à une tentative de meurtre. Seul celui qui refuse
le moindre compromis avec ces choses peut être en
sécurité
.
Pour l’homme moderne cartésien (et même l’homme « christianisé ») Satan est tout au plus une notion historique. Seuls les « ignorants » du Moyen-âge y croyaient ! Cependant cette réalité effrayante a depuis longtemps rattrapée l’homme moderne.
Un croyant
sait
qu’il doit compter d’une manière très réaliste avec les ruses
et la puissance
de l’Ennemi de Dieu.
Cependant
Satan n’est pas une « contre-puissance »
qui peut mettre en péril la souveraineté et la puissance de Dieu. C’est une
créature qui s’est rebellée
contre son Créateur.
En
rapport avec cette question, on lit cette parole, en relation avec la venue du
Seigneur : « Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le
commencement le diable pèche ». C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été
manifesté, afin qu’il détruisît les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8-10).
C’est précisément lorsque l’on reconnaît la réalité
et le danger
du satanisme, que la vérité de la victoire
du Seigneur Jésus sur Satan
prend toute
son
importance
.
C’est
un danger qui guette également les croyants : Ils peuvent être presque
paralysés de peur, tant les effets du Satanisme et de l’occultisme les
impressionnent. Mais nous voulons retenir fermement
que les croyants
sont du côté du plus fort, du vainqueur
de
Golgotha
. Une
communion étroite et personnelle avec
notre
Seigneur
nous
garde des puissances obscures.
Pour
celui qui a dépassé les limites fixées par l’Écriture, il reste une grande
ressource : Jésus-Christ délivre les hommes de l’esclavage
du mal.
Le chemin pour être libéré de l’esclavage de Satan passe :
·
par un aveu complet
de sa faute (sans
oublier la faute d’être entré en contact avec des sphères occultes).
· par le refus de se soumettre à Satan.
Ensuite TU feras l’expérience que « si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:36). Le récit d’une telle délivrance peut se lire dans l’Évangile de Marc (5:1-20).
Le vieux cantique de la Réformation n’est peut-être ni nouveau ni moderne, mais Martin Luther a raison :
C’est un rempart que notre Dieu,
Une invincible armure,
Notre délivrance en tout lieu,
Notre défense sûre.
L’ennemi contre nous
Redouble de courroux ;
Vaine colère !
Que pourrait l’adversaire ?
L’Éternel détourne ses coups.
Que les démons forgent des fers
Pour accabler l’Église ;
Ta Sion brave les enfers,
Sur Ton rocher assise.
Constant dans son effort,
En vain, avec la mort,
Satan conspire :
Pour ruiner son empire,
Il suffit d’un mot du Dieu fort.
On peut avoir d’autres détails dans « Satanismus, Antireligiöser Protest oder Dämonische Verstrickung », par Johannes Reimer, Édition Logos.
Les signes suivants peuvent attirer l’attention :
· Un mépris du Christianisme.
· Un intérêt marqué pour les films occultes, des livres de magie, certains jeux de rôles mettant en œuvre des pouvoirs magiques, des objets particuliers (bougies, couteaux, jeu de tarots, horoscope), des signes occultes (étoile en forme de pentagone, le nombre 666).
· Ils se gavent de musique de « Heavy Metal » ou équivalent.
· Ils parlent en vers ou sont capables de prononcer des phrases à l’envers.
· Leurs ongles sont anormalement longs, laqués en noir.
· Ils portent des vêtements « inhabituels » de couleur noire.
· Ils ont un « autel » dans leur chambre.
· Ils se distancient de leur famille.
· Leur comportement se modifie (complexe de persécution, des peurs, des cauchemars).
· Ils ont en leur possession la bible satanique de A.S. LaVey.
(d’après : Joe Allbright : Exposing Satanism, Foot-notes).
Deut. 18:10 ; Matt. 4:10 ; Matt. 25:41 ; Apoc. 21:8 ; Héb. 2:14 ; Éph. 6:10 ; Jacq. 4:6-7.