PAR HASARD
Jérémie 31. 3
Ainsi dit l'éternel, qui t'a créé... et qui t'a formé... : Ne crains point, car je t'ai racheté ; je t'ai appelé par ton nom, tu es à moi.
Ésaïe 43. 1
Hier matin, mon lacet s'est cassé. Le temps d'en trouver un autre, je suis parti deux minutes plus tard et j'ai manqué le bus. Un attentat a eu lieu dans ce bus. Si mon lacet avait tenu un jour de plus, je serais mort... Ma vie tient-elle à un lacet, au hasard ? Me voilà engagé dans une rétrospective angoissante...
Mes parents se sont rencontrés fortuitement lors d'une soirée. Si celle-ci n'avait pas eu lieu, ils ne se seraient pas connus ni mariés. Je n'existerais pas. Je suis donc né par hasard ?
J'ai été admis dans une école à Toulouse, où j'ai rencontré ma femme. Si j'avais eu un point de moins au concours, je serais allé à Lille, et je ne l'aurais jamais connue. Mes enfants sont donc nés par hasard...
Je dois tout au hasard ? Aujourd'hui je respire, je vis, je pense. Demain, je mourrai peut-être. Par hasard je suis né, par hasard je vis, par hasard je mourrai... Ma vie est-elle livrée au hasard ? N'a-t-elle aucun sens ?
Est-ce que le hasard fait agir, réfléchit, connaît l'avenir, s'intéresse à moi, poursuit un but, veut mon bien... ?
Pourquoi ne pas reconnaître plutôt qu'il y a quelqu'un, une Personne :
- qui a tout conduis pour ma naissance, qui m'a créé, comme je suis, pour un but précis.
- qui s'intéresse à moi, qui conduit les circonstances de ma vie, qui veut mon bien, qui m'aime
- qui me cherche, m'appelle, m'invite avec patience à le reconnaître, à me laisser aimer et délivrer!
Ce quelqu'un, c'est Dieu, c'est Jésus!
PÈRE, TU M’OFFRES TA GRÂCE ET TA PAIX
Job 34. 29
Je vous ai écrit brièvement pour vous encourager et vous assurer que cette grâce dans laquelle vous êtes est la vraie grâce de Dieu.
1 Pierre 5. 12
“Au milieu du concert de mauvaises nouvelles que le monde m’envoie quotidiennement, il est une musique douce à mon cœur, une mélodie chargée de tendresse et d’espoir : ton message de bonne nouvelle.
Tu me dis et me redis chaque jour que tu m’offres ta grâce et qu’il ne dépend que de moi de l’accepter. Tu me dis que ta justice est plus grande que celle des hommes et que ton pardon peut effacer toutes mes fautes, tous mes doutes, tous mes péchés.
Mais une partie de mon être proteste face à ta générosité. Je cherche comment parvenir à être digne de ton amour. Pourtant, sans te lasser, tu me redis : “C’est par la foi que tu dois vivre, fais-moi confiance, laisse-moi te faire grâce.” Viens au secours de mes doutes et donne-moi de passer cette journée dans la joie de ta bonne nouvelle.”
“Tu m’offres ta grâce, tu m’offres ta paix. Tu me les donnes comme un cadeau.
Si je me tourne vers moi-même, et regarde mon passé, tous ces actes dont je ne suis pas fier, ces mots que je n’ai pas dit, ces gestes qui ont blessé, meurtri… je pense à ma faiblesse, à ma foi trébuchante. Suis-je digne, Seigneur ?
Non, assurément, je ne suis pas digne de ton pardon, mais tu me dis que c’est justement cela la grâce.
Que dire ? Je ne sais que prier. Ma seule certitude est que j’ai besoin de toi. Tu m’offres ta paix, je la reçois, j’en habille mon âme, comme un vêtement confortable pour affronter les doutes et les peurs de cette journée.”
POUR QUI LE PARADIS ?
Galates 2.
C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi, et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu.
Éphésiens 2. 8
Beaucoup de personnes se font une image très personnelle de la grâce de Dieu. Pour elles le salut s'obtient par beaucoup de bonnes œuvres, complétées par un peu de grâce. Elles imaginent un paradis rempli de braves gens ayant atteint le minimum exigé par le “bon Dieu”, tandis qu'aux pécheurs notoires l'enfer est évidemment réservé.
Remercions Dieu de ce que ce sont là des idées fausses, sans rapport avec la réalité qu'enseigne la Bible. Si ces idées correspondaient à une réalité, serions-nous jamais sûrs d'avoir atteint ce minimum “acceptable” pour Dieu ? Aux yeux de nos semblables, peut-être faisons-nous bonne figure, mais que vaut notre réputation aussitôt que nous nous tenons en présence de Celui qui sonde les cœurs ? Lorsqu'il fut confronté avec le Dieu saint, le jeune Ésaïe, qui jusqu'alors avait peut-être une assez bonne opinion de lui-même, fut obligé de s'écrier : “Malheur à moi! car je suis perdu” (Ésaïe 6. 5)
C'est précisément à ceux qui se reconnaissent coupables, perdus, qu'est réservée la pleine grâce de Dieu. Jésus a lui-même déclaré qu'il n'était pas venu appeler des justes à se repentir, mais des pécheurs (Luc 5. 32)
Quelle justice pouvait faire valoir le malfaiteur à qui Jésus promet le paradis pour le jour même ? Aucune, évidemment! L'Écriture affirme : “Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu” (1 Pierre 3. 18)
PROTECTION RAPPROCHÉE
Psaume 121. 7
Ô Dieu! use de grâce envers moi ; car en toi mon âme se réfugie, et sous l'ombre de tes ailes je me réfugie, jusqu'à ce que les calamités soient passées.
Psaume 57. 1
Au large d'une plage du Pacifique, en Nouvelle Zélande, des nageurs chevronnés s'entraînaient lorsqu'ils se trouvèrent subitement entourés par des dauphins qui les forcèrent à se regrouper en tournant autour d'eux de façon de plus en plus rapprochée. Un des nageurs aperçut alors au loin un requin blanc qui se dirigeait droit sur eux. Pendant près d'une heure les dauphins formèrent un cordon de sécurité pour empêcher le requin de s'approcher... jusqu'à ce que tous les athlètes aient pu regagner la terre ferme!
Amis chrétiens, cela ne nous fait-il pas penser à la protection que nous assure notre Dieu ? Depuis l'entrée du péché dans le monde (Romains 5. 12), Satan est un adversaire qui rôde, "cherchant qui dévorer" (1 Pierre 5. 8). Nous avons affaire à un ennemi qui est beaucoup plus fort et intelligent que nous. Mais le Seigneur Jésus l'a vaincu à la croix, et cela devrait nous pousser à nous réfugier toujours près lui. Dieu étend son bouclier au-dessus des siens, de tous ceux qui dépendent de lui (Job 1. 9, 10). Il dresse autour de chacun d'eux cette "haie de protection" que Satan ne peut renverser. Si nous vivons près de Jésus, nous n'avons aucune raison de trembler devant les attaques de l'Ennemi. Lui-même intercède pour ceux qu'il a rachetés. Il dit à son disciple : "Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé ; mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas; et toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères" (Luc 22. 31, 32).
PUR LUMIÈRE
Psaume 119. 105
La lumière est venue dans le monde, et les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, car leurs œuvres étaient mauvaises.
Jean 3. 19
Une marchande de fruits avait depuis peu de temps découvert que la Bible était réellement la Parole de Dieu. Elle la lisait derrière son étal en attendant les clients.
– Qu'est-ce que vous lisez là ? demanda un acheteur.
– La Parole de Dieu, la Bible, répondit-elle joyeusement.
– Vraiment ? Mais qui vous dit que la Bible est bien la Parole de Dieu ?
– C'est Dieu lui-même.
– Il vous a vraiment parlé en personne ?
La marchande parut un instant embarrassée, puis elle dit en montrant d'un geste la place du marché inondée de soleil ce matin-là :
– Pourriez-vous prouver, Monsieur, que le soleil existe ?
– Le prouver ? Mais je sens sa chaleur et je vois sa lumière.
– La Bible est aussi cela pour moi. Elle réchauffe mon cœur, elle éclaire mes pensées. C'est là ce qui me prouve qu'elle est bien le Livre de Dieu.
Ô Dieu, ta Parole recèle
Le trésor le plus précieux,
Car ton Esprit nous y révèle
Jésus, le seul chemin des cieux.
Ta Parole, pure lumière,
Éclaire et guide tous nos pas
Pour que nous puissions, tendre Père,
Te glorifier ici-bas.
PUISSANCE DE L’ÉVANGILE
Ésaïe 45. 22
Vous serez mes témoins… jusqu’au bout de la terre.
Actes 1. 8
Nous sommes au 19e siècle. Un paysan irlandais, Andrew Dunn, recherche depuis longtemps la paix avec Dieu. Personne n’a encore pu répondre à son questionnement. Un jour, il reçoit un Nouveau Testament, qui contient les quatre évangiles. Intéressé par les paroles de Jésus, il lit le chapitre 15 de l’évangile de Luc où le fils rebelle dit : “Je me lèverai, je m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et devant toi ; je ne suis plus digne d’être appelé ton fils”. Ce texte décrit sa propre vie, et répond à sa soif de rencontrer Dieu. Alors il tombe à genoux, et s’adresse à Dieu avec les mêmes paroles. Confiant, il continue sa lecture : “Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion ; il courut à lui, se jeta à son cou et le couvrit de baisers” (Luc 15. 20).
Il réfléchit. Dieu le Père s’intéresse aux hommes qui le recherchent ? Il se hâte même vers eux ? Profondément touché, Andrew fait confiance à la miséricorde de Dieu. Il est assuré de son pardon, la paix qu’il a si longtemps recherchée le remplit. Ce texte, fondement de sa paix, ne le quittera plus : “Le sang de Jésus Christ… nous purifie de tout péché” (1 Jean 1. 7).
Andrew, témoin de la grâce de Dieu, a pu parler de la puissance de l’évangile à sa famille, à ses voisins. L’un d’eux, autrefois son ennemi, est devenu son meilleur ami et un frère dans la foi. Plus tard, douze familles proches ont aussi fait le pas de la foi. La Parole de Dieu transforme la vie de celui qui l’écoute. Elle est toujours aussi puissante aujourd’hui.
QUAND LE MAÎTRE SAURA…
Psaume 32. 5
Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert !
Psaume 32. 1
Karim est au service d’un puissant émir arabe. Celui-ci possède un grand parc avec des oiseaux exotiques, et parmi eux un canard d’une espèce très rare auquel il tient beaucoup. Un jour Karim aperçoit quelque chose qui débouche d’un fourré et, par réflexe, il tire avec sa fronde… Horreur ! Il a tué le canard de l’émir. Épouvanté, il enterre l’oiseau, pensant que personne ne l’a vu. Bientôt, on apprend la disparition du canard. L’émir se met dans une colère terrible, on fait des recherches, en vain…
Peu après, le cuisinier demande à Karim d’aller chercher de l’eau. Il refuse. Le cuisinier lui chuchote alors : “Quand le maître saura qui a tué le canard…” Atterré, le malheureux Karim doit s’exécuter. Et le cuisinier tire parti de la situation pour exiger de lui toutes sortes de services. À chaque tentative de révolte, il réitère sa menace : “Quand le maître saura…”, et Karim s’exécute. Les autres serviteurs s’étonnent de sa docilité. Le pauvre garçon n’en peut plus. Enfin un jour, il se jette aux pieds de l’émir, lui confesse sa faute, et obtient son pardon. C’est un Karim libéré et rajeuni qui sort de chez son maître. Il rencontre le cuisinier, qui lui demande d’aller chercher de l’eau. Il refuse et, quand l’autre insiste : “Quand le maître saura…”, Karim répond, triomphant : “Il le sait, et il m’a pardonné !”
Cette histoire illustre l’expérience libératrice de tout homme pécheur qui confesse à Dieu ses fautes : il sait qu’il est pardonné, délivré du poids de sa culpabilité et de l’esclavage de Satan. Il a la paix avec Dieu.
QUELQUES CLINS D’ŒIL DU DIEU CRÉATEUR
Job 37. 14, 16
Es-tu allé aux sources de la mer ?
Job 38. 16
Le cachalot, mammifère marin, est doté d’une constitution lui permettant de plonger à 900 mètres de profondeur sans mourir de la maladie des plongeurs (accidents de décompression) quand il remonte.
De nombreux oiseaux migrateurs suivent un “pilote” qui, sur des milliers de kilomètres et quelles que soient les intempéries, les amène droit au but.
Impressionnant ! Quelle est l’origine de ces performances associées avec sagesse et intelligence aux besoins de chaque espèce ? Ne peuvent-elles pas nous conduire à la conclusion qu’un Créateur “se cache” là derrière ? Faut-il vraiment beaucoup de foi pour être émerveillé de la sagesse et de la majesté de ce Créateur ? En revanche, combien d’années de recherches, de théories sophistiquées, d’énergie intellectuelle… pour essayer de ne pas y croire ?
“Au commencement Dieu créa les cieux et la terre” (Genèse 1. 1). Dieu était avant tout. Avant qu’existent l’espace, le temps, la matière. Il est l’auteur de génie de toute la nature. Dieu lui-même dit dans sa Parole : “Moi, j’ai fait la terre, et j’ai créé l’homme sur elle ; c’est moi, ce sont mes mains qui ont étendu les cieux” (Ésaïe 45. 12).
La foi dans le Dieu Créateur nous donne la certitude que nous ne sommes pas le produit du hasard. Dieu a voulu notre existence à chacun. Il est le “Dieu et Père de tous” (Éphésiens 4. 6). C’est lui qui maintient notre existence, et nous donne à chacun ce temps de vie sur la terre. Avant son terme, sa bonté nous pousse à le connaître éternellement comme le Dieu Sauveur.
QUI EST VÉRITABLEMENT LIBRE ?
Galates 5. 1
Là où est l’Esprit du Seigneur, il y a la liberté.
2 Corinthiens 3. 17
Bernard Palissy, céramiste renommé du temps de la Renaissance, fut emprisonné par le Parlement à cause de sa foi. Le roi Henri II souhaitait préserver la vie de cet homme, car il était le seul capable de fabriquer de magnifiques vases. Mais ni les menaces, ni les promesses n’eurent d’effet sur le prisonnier, qui refusa absolument de renier sa foi. Le roi en personne alla à la prison pour exiger qu’il se rétracte.
– Si vous ne le faites pas, ajouta le roi, je serai moi-même obligé de vous condamner à mort.
– Majesté, répondit Palissy, est-ce que j’entends le roi de France dire : Je serai obligé de faire quelque chose ? Je ne suis qu’un pauvre artiste, l’un des plus humbles sujets de votre Majesté. Et je suis maintenant prisonnier. Cependant, aucune puissance dans le monde entier ne pourrait me forcer à agir contre ma conscience. Vous êtes l’un des souverains les plus puissants de la terre, et pourtant vous parlez d’être forcé à faire quelque chose. Majesté, lequel de nous deux est réellement libre ?
L’homme veut être libre, et il s’imagine qu’il l’est. Cependant sa liberté est bien limitée, quelle que soit l’autorité dont il est investi. Si je suis devenu l’esclave de mes impulsions, de mes convoitises et peut-être d’addictions, la Bible me dit que Jésus Christ a le pouvoir de m’en délivrer. Si je me confie en lui, sa mort sur la croix me libère de tout lien. “Si le Fils [de Dieu] vous affranchit, vous serez réellement libres” (Jean 8. 36).
RESSOURCES POUR LE CHRÉTIEN
Psaume 18. 2
Le Dieu de toute grâce… vous établira sur un fondement inébranlable.
1 Pierre 5. 10
Nous avons tous besoin de stabilité et de repères pour vivre. Mais, dans notre quotidien tranquille, un séisme peut se produire : maladie, décès d’un proche, chômage… Du jour au lendemain, nous pouvons perdre les appuis sur lesquels reposait notre équilibre : tout semble alors s’effondrer. Pourtant, près de nous, il y a des ressources :
– La bonté de Dieu. Elle ne dépend pas de nos mérites. Elle répond aux besoins de chacun. Elle ne dépend pas des circonstances de la vie, elle “demeure à toujours”.
– La Bible. Elle est comme une ancre au milieu de la tempête. Elle communique certitude et stabilité à tous ceux qui mettent leur confiance en Dieu. Elle a encouragé et soutenu des milliers de personnes abattues, désemparées. Elle a donné un but à leur vie en leur faisant connaître, non pas une religion, mais une personne, Jésus le Fils de Dieu.
– Jésus. Il n’est pas le Christ mort représenté sur les crucifix. S’il a été crucifié pour nous sauver du jugement divin il y a 2000 ans, il est ressuscité, et vivant maintenant (Matthieu 28. 7). Jésus est l’homme-Dieu sur qui les chrétiens peuvent toujours compter. Il veut devenir votre force, le refuge de votre vie, l’abri de votre cœur. “Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos” (Matthieu 11. 28). Si autour de nous tout est éphémère, et finira par disparaître, Jésus lui, est Celui qui demeure à toujours. “Il est le Même, hier, et aujourd’hui, et éternellement” (Hébreux 13. 8).
SAUVÉ PAR GRÂCE
Ephésien 2. 8
Mes parents et mes grands-parents, qui étaient mormons, m'ont élevé pour être un bon mormon, responsable et loyal. On m'a appris que tout s'achète dans cette vie, tout se mérite, tout se gagne, tout exige un effort... et qu'il en va de même pour le monde à venir. Il faut gagner sa place auprès de Dieu, mériter la vie éternelle en pratiquant des bonnes œuvres bien précises. Mais je ne connaissais pas Dieu et je n'avais aucune certitude au sujet de mon avenir éternel.
Un jour, ma grand-mère a écouté à la radio une émission qui expliquait en détail l'évangile. Elle s'est alors rendu compte que, tout en étant religieuse, elle ne pouvait pas effacer un seul de ses péchés devant Dieu. Seul le sacrifice de Jésus, mort sur la croix par amour pour les pécheurs, pouvait la sauver. Elle a alors reçu la paix intérieure, la certitude d'avoir un plein pardon et la vie éternelle, elle a accepté la grâce parfaite de Dieu. Mais son témoignage n'a convaincu personne.
Quand j'ai eu douze ans, elle a proposé à mes parents de payer mon séjour dans une colonie de vacances organisée par des chrétiens. Mon cœur s'est ouvert quand un moniteur m'a montré un verset de la Bible : "Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de grâce de Dieu, c'est la vie éternelle dans le Christ Jésus, notre Seigneur" (Romains 6.23). J'ai compris que mes bonnes œuvres, mes efforts ne pouvaient payer le prix de mes péchés, et que Jésus était mort pour moi. En croyant en lui, j'ai reçu le pardon et la vie éternelle. Cela fait plus de quarante ans que je le sais; je suis sauvé par la grâce de Dieu." M.F.
SAVEZ-VOUS QUE JÉSUS VOUS AIME ?
Luc 15. 4, 5
Jean 6. 37
Ézéchiel 36. 26
Cody attendait devant la porte d’une église à Henderson (États-Unis). On offrait là, aux sans-abri, du café, de la nourriture et la possibilité de prendre une douche. Une bénévole s’approche de Cody.
- Monsieur ? dit-elle.
Cody se retourne, et se retrouve face à Michelle qui le regarde droit dans les yeux.
- Monsieur, répète-t-elle, j’ai l’impression que vous avez besoin que quelqu’un vous serre dans ses bras.
Cody est stupéfait. Il est là, pas coiffé, la barbe en bataille, ses habits sales… Que quelqu’un me prenne dans les bras ? Il secoue la tête :
- Madame, je sens terriblement mauvais.
- Vous ne sentez pas mauvais pour moi, dit-elle en le serrant dans ses bras. Puis, le regardant à nouveau dans les yeux, elle demande : Savez-vous que Jésus vous aime ?
Jésus ne peut pas m’aimer, se dit Cody, je suis SDF, un drogué, un mauvais gars.
- Jésus vous aime, répète-t-elle.
Aujourd’hui encore, bien des années après, Cody ne peut pas parler de ce jour-là sans que sa voix se brise.
- Cela a été le tournant de ma vie, raconte-t-il. C’est comme si j’avais rencontré Jésus qui me disait :
- Cody, je t’aime.
À cette période de ma vie je n’avais plus aucun espoir de m’en sortir, tout le monde me fuyait, même les autres SDF me rejetaient. Par ce simple geste, Michelle m’a manifesté la grâce de Dieu, et quelque chose s’est passé dans mon coeur. J’ai compris ce qu’est l’amour de Dieu. Une étincelle de foi s’est allumée dans mon coeur.
Ce jour-là, il assiste pour la première fois de sa vie à un culte chrétien.
Les semaines suivantes, témoigne-t-il, je suis retourné dans cette église, car plus j’entendais parler de Jésus, plus je voulais en entendre parler.
Petit à petit j’ai réduit ma consommation de drogue. Je ne connaissais presque rien à la Bible. Je ne savais même pas prier. Mais un jour, dans le parc où je vivais, je me suis agenouillé, en pleurant comme un enfant, et j’ai prié :
- Seigneur, je suis si fatigué, je suis fatigué de me droguer. S’il te plaît, libère-moi. J’ai l’impression de conduire une voiture et de ne pas savoir faire autre chose que de provoquer des accidents. Pourquoi, Seigneur, est-ce que tu ne prends pas le volant ? Je regrette la manière dont j’ai vécu. Je veux t’abandonner ma vie. Seigneur, s’il te plaît, fais de moi un homme nouveau.
Je ne sais pas combien de temps j’ai prié, mais après, j’ai été rempli d’une paix inconnue. C’était comme si une énorme vague passait sur moi, comme lorsque je faisais du surf dans ma jeunesse. Pour la première fois je me sentais propre. À ce moment-là, Dieu a éliminé en moi tout désir de me droguer.
Aujourd’hui, 8 ans plus tard, Cody est engagé dans une organisation qui propose de la nourriture et un logement aux sans-abri de Las Vegas.
- Mes amis, leur dit-il souvent, ce que vous avez fait ne m’importe pas. Venez à Jésus. Il vous prendra dans ses
bras et ne vous laissera jamais tomber.
Cody Huff
SI DIEU EST JUSTE
Romains 4. 24-25
Dieu est juste et... il justifie celui qui est de la foi en Jésus.
Romains 3. 26
"Si Dieu est juste, il me recevra au paradis. Il voit bien que je n'ai jamais volé ni tué personne, que j'essaie de faire du bien, que je suis meilleur que bien des gens autour de moi..."
Si c'est ce que vous pensez, vous faites fausse route! Oui, Dieu est juste, mais il n'exerce pas la justice à la manière des hommes qui peuvent acquitter un homme en première instance et le déclarer coupable en appel, ou inversement. Il sait tout de vous, il connaît non seulement vos actes qui se voient mais aussi vos pensées les plus secrètes. Il a une connaissance exacte de toute votre vie. Il ne vous compare pas à la moyenne des hommes, mais vous mesure selon les normes de sa sainteté absolue. Et comme il a "les yeux trop purs pour voir le mal" (Habakuk 1. 13), il ne peut pas vous recevoir tel que vous êtes dans sa présence.
Mais sa justice inflexible s'allie à un amour infini, et s'il vous déclare coupable, il veut aussi vous gracier. Il offre cette grâce à tous ceux qui acceptent le fait que Jésus Christ a enduré à leur place le jugement qu'ils méritaient. Dieu est juste et ne peut donc pas faire payer deux fois la même dette. "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité" (1 Jean 1. 9).
Alors n'essayez pas de plaider non coupable! Au contraire, reconnaissez vos fautes et votre incapacité
à faire ce qui est juste devant Dieu, et acceptez la grâce qu'il vous offre par la foi en Jésus Christ. Il tiendra sa promesse de vous pardonner et de vous donner la vie éternelle.
SI, DIEU RÉPOND !
Luc 11.9-11
Erino Dapozzo, évangéliste italien, rencontre un jour une petite fille en grande difficulté. Elle explique : J'ai perdu le porte-monnaie, et nous sommes très pauvres. Mon père m'a battue, je suis revenue pour le chercher encore...
- As-tu demandé à Dieu de t'aider ? demande-t-il. - Oh oui, mais ça n'a rien changé, affirme-t-elle, tout en continuant à chercher fébrilement par terre. Dieu ne m'a pas écoutée...
Une discussion animée s'ensuit. Jeannette répète que sa prière a été inutile, Dapozzo affirme le contraire!
- Mais enfin, vous voyez bien que je ne trouve pas mon argent! conclut la petite fille.
Alors, Dapozzo tire de sa poche un billet qu'il lui remet avec ces mots : "Tu crois que Dieu ne t'a pas répondu, parce que tu ne trouves pas ton porte-monnaie. Mais il te répond bien mieux que tu ne le pensais, en m'envoyant sur ton chemin".
Comme elle, nous avons souvent une idée arrêtée sur la manière dont Dieu doit nous répondre. Et, lorsque la réponse n'a pas la forme que nous attendions, nous en concluons qu'il n'a pas répondu. Cette petite fille attendait que Dieu lui fasse retrouver son porte-monnaie. En réalité la réponse de Dieu allait beaucoup plus loin. Il lui a permis de rencontrer quelqu'un qui connaissait le Dieu d'amour.
Des événements de notre vie courante : un coup de téléphone, une rencontre, peuvent être sa réponse à notre prière. Quand nous prions, demandons-lui de nous ouvrir les yeux pour reconnaître et accepter sa réponse, quelle que soit la forme qu'elle prendra.
SIGNATURE MAJESTUEUSE
Un collègue, à qui j'offrais un calendrier biblique, refusait mon offre.
- Je ne suis pas croyant, me dit-il.
- Oui, la foi paraît inconsistante pour la raison humaine, mais n'as-tu jamais de doutes ? Après tout, l'existence de Dieu est-elle si inconcevable
- j'avoue que la majesté et la beauté des paysages enneigés en montagne me fascinent, et cette question ressurgit toujours : et si Dieu existait ?
J'ai souvent pensé à cette conversation. La nature merveilleuse est l'œuvre majestueuse d'un très grand artiste. Sa signature se retrouve dans la plus modeste fleur. L'organisation de l'univers, la complexité des êtres vivants témoignent d'une infinie sagesse. La terre est une petite planète perdue dans une galaxie qui contiendrait plusieurs centaines de milliards d'étoiles, parmi des centaines de milliards de galaxies. Tout cela "raconte la gloire de Dieu" (Psaume 19. 1).
Dieu n'est pas seulement grand par sa puissance. Son amour aussi est insondable. Celui qui commence à croire à cet amour s'aperçoit très vite qu'il n'en entrevoit que le bord.
Peut-être, comme mon collègue, vous présentez-vous comme non croyant, avec quelques doutes... Dieu est tout près de vous. Priez-le, adressez-vous à lui avec un cœur sincère. Il se révélera à vous.
C'est cette rencontre capitale que l'équipe de rédaction souhaite à chacun des
lecteurs, en ce début d'année 2014.
SI JE ME TIENS DEBOUT, C’EST TA GRÂCE ÉTERNELLE
Romains 8. 1
Que la grâce du Seigneur Jésus Christ soit avec votre esprit !
Philémon 25
Quand je vois mes péchés, et que mon esprit doute,
-Être privé du ciel, c’est ce que je redoute Tu me dis, ô mon Dieu, que pour ce que j’ai fait, Non, jamais ton enfant ne sera condamné.
Je veux faire le bien, mais n’en ai pas la force, La convoitise, en moi, bien trop souvent s’amorce…
Mais tu dis que je suis crucifié avec Christ ; Puissance et fruits bénis viendront de ton Esprit.
Si je crois mériter tout ce que tu me donnes En respectant tes droits, par quelques œuvres bonnes…
Ôte de moi, ô Dieu, cet orgueil spirituel. Si je me tiens debout, c’est ta grâce éternelle.
Je crois en Jésus Christ, il a payé ma dette ; On ne peut ajouter à son œuvre parfaite. Tu as promis, ô Dieu, qu’aujourd’hui et demain, Tu me tiendras serré, oui, dans ta forte main.
SOUS LA VAGUE
Romains 4. 18-21
Nahum 1. 7
Luc 18. 1
Madame Brown se tient sur le seuil de sa maison, scrutant anxieusement la route. Soudain elle aperçoit un jeune homme vêtu de bleu qui approche. Elle se précipite au-devant de lui, certaine que c’est son fils unique qui revient enfin de son voyage en mer. Mais elle s’aperçoit vite de son erreur. Mal à l’aise, Pierre se présente rapidement comme un ami du fils attendu.
– Ah oui, j’ai entendu parler de vous… Où est mon fils, mon Jimmy ?
– Il… il… le bateau a heurté un rocher…
Pierre ne peut achever. Elle a compris la triste nouvelle. Après un cri de douleur, elle se reprend, et se fait raconter l’histoire du naufrage. Seulement vingt rescapés sur cent hommes. Jimmy est mort… Au bout d’un moment, elle demande :
– Avez-vous vu mourir mon fils ? Comment est-il mort ?
– Madame, je ne peux pas vous le dire.
Elle insiste : – Vous devez me le dire. Je sais qu’il est mort en paix, car j’ai tant prié pour lui.
Il refuse encore, mais elle insiste, et il articule enfin :
– Une vague l’a englouti alors qu’il jurait et blasphémait.
La pauvre mère s’affaisse sous le choc. Puis, montrant à Pierre son texte favori, suspendu au mur : “Pour Dieu, tout est possible” (Matthieu 19. 26), elle reprend :
– Même après ce que vous m’avez raconté, je crois que Dieu a sauvé mon enfant.
Les yeux pleins de larmes, elle poursuit sur un ton qui révèle une foi et une confiance telles que Pierre n’oubliera jamais : Le Seigneur l’a rencontré sous la vague…
Après l’annonce de la terrible nouvelle, six mois passent. Madame Brown vit seule avec son chagrin. Elle prie beaucoup, fermement persuadée que Dieu, dans son amour et sa miséricorde, n’a pas laissé périr son fils.
Jimmy avait causé beaucoup de chagrin à sa mère. Il buvait, et se moquait de la religion.
Toutefois, même après avoir appris de quelle manière il avait été englouti sous la vague, elle refuse de perdre espoir.
La veille de Noël, elle reçoit une lettre, dont l’adresse est tachée et barbouillée. Elle contient un court message :
– Chère Maman, je suis en vie et je viendrai bientôt à la maison. Dieu soit loué ! Il a sauvé mon corps comme mon âme. Ton fils : Jimmy.
Elle pose la lettre sur la table :
– Oui, Dieu soit loué, car pour lui tout est possible.
Ce même soir, on frappe à la porte : c’est Jimmy ! Bien changé, pâle et amaigri, il a dans le regard une lumière inhabituelle. Voici son histoire : après la vague, il s’est agrippé à un gros bâton, et a réussi à nager pendant plusieurs heures jusqu’au rivage. Un pêcheur l’a trouvé, recueilli et soigné. Il est resté pendant plusieurs semaines entre la vie et la mort. Enfin, après une longue convalescence, il a travaillé pour pouvoir payer son retour.
– Et comment Jésus est-il devenu ton Sauveur ?
– Maman, le Seigneur m’a rencontré sous la vague. J’ai revu toute ma vie passée de péché, et j’ai crié : “Seigneur, sauve-moi”. Et il l’a fait.
SOUVENIR ENFOUI
Job 38. 1, 32, 33
Job répondit à l'Éternel :... Mon oreille avait entendu parler de toi, maintenant mon œil t'a vu : C'est pourquoi j'ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre.
Job 42. 1, 5, 6
Toute la famille s'est convertie à Jésus, mais Marc, le fils aîné, résiste. Il est même violent. Sa famille prie pour lui, mais les années passent sans apporter aucun changement...
Devenu musicien, Marc est connu et très sollicité. Alors qu'il rentre, après une soirée tardive, à l'orée de la forêt il lève les yeux. Il est alors saisi par la beauté d'un ciel étoilé. Il a toujours aimé la nature... Devant la grandeur du spectacle, il réalise soudain sa petitesse, son néant. Il pense aux mauvais traitements qu'il fait subir à sa mère, et se met à pleurer. Il prie : "Seigneur, tu es un grand Dieu, et moi je suis un pauvre type. Il faut que ça change, Seigneur". Alors, dans la nuit solitaire, Marc joue à la trompette un air de cantique que sa mère affectionne. Il chante aussi.
Tout à coup, il entend un léger bruit. À quelques pas, un homme sanglote, tenant à la main un nœud coulant. Il explique : "J'allais mettre fin à mes` jours, lorsque vous avez chanté un air que ma mère me chantait lorsque j'étais petit. Je suis un homme désespéré". Marc invite alors l'homme à le suivre. Ils se rendent ensemble à la maison paternelle. Il est trois heures du matin, mais la chambre des parents est encore éclairée. Marc frappe à la porte. Les jeunes gens pénètrent dans la chambre où les parents de Marc étaient en prière pour leur fils. Tous les quatre se mettent à genoux, et Marc et son compagnon se tournent vers le Sauveur...
Parents chrétiens, ne désespérons pas. "La fervente supplication du juste peut beaucoup" (Jacques 5. 16).
SUCCÈS ET BONHEUR
Jean 14. 27
La paix de Dieu… surpasse toute intelligence.
Philippiens 4. 7
Devenir sportif de haut niveau est le rêve de beaucoup de jeunes, rêve rarement réalisé. Et lorsqu'il l'est, il n'apporte pas toujours le bonheur escompté.
Alistair Taylor, “bodyboarder” (sport nautique), témoigne : “J'ai participé à des compétitions pendant 5 ou 6 ans d'affilée et j'ai eu beaucoup de succès. On s'attendait à me voir champion du monde de cette spécialité. J'avais beaucoup de raisons d'être heureux mais je ne l'étais pas. Au moment où je ne ressentais plus aucune motivation et laissais ma vie se consumer, Kelvin, un chrétien, m'a conduit à donner ma vie au Seigneur Jésus Christ. J'avais 18 ans à ce moment-là, et je vis toujours avec Dieu aujourd'hui. J'ai trouvé une paix nouvelle et je me sens comblé comme seul un véritable croyant peut le comprendre. La relation que j'ai maintenant avec Jésus est quelque chose que je ne pourrais échanger contre rien d'autre. La foi est un chemin dans lequel on ne cesse de grandir. Quand vous réalisez que Dieu contrôle non seulement votre vie mais tout l'univers, qu'il vous aime plus que tout ce que vous pouvez imaginer… vous n'avez plus qu'à laisser de côté vos inquiétudes, vos peurs, vos doutes au sujet de l'avenir. Cela vous dépasse, mais Dieu n'est pas dépassé ! Alors vous pouvez comprendre ce dont parle la Bible : la paix de Dieu qui dépasse tout ce que nous pouvons comprendre, garde nos cœurs et nos pensées unis au Christ Jésus.
Oui, nous avons la certitude que Dieu prend soin de tout, et tout spécialement de nous.”
SUIS-JE LIBRE ?
Deutéronome 18. 10
Lecture proposée : Jean 8. 31-36
Jésus vient de déclarer : “Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie” (Jean 8. 12). Certains s’opposent à ses paroles, et restent dans la nuit. Mais ceux qui croient en lui ont franchi l’étape essentielle : ils sont mis en relation avec Jésus ; ils reçoivent le pardon de leurs péchés et la vie nouvelle, la vie éternelle.
Pourtant Jésus leur parle d’une deuxième étape : ils doivent persévérer dans son enseignement pour atteindre la liberté. Mais ses auditeurs ne comprennent pas cet appel à la liberté (verset du jour). Ils lui répondent fièrement : “Jamais nous n’avons été esclaves de personne ; comment peux-tu dire, toi : Vous serez rendus libres ?” (v. 33). Ils se croyaient libres parce qu’ils appartenaient au peuple d’Israël. Or, pour Jésus, la liberté n’est pas liée à l’appartenance à un groupe, elle consiste à ne pas être dominé par le mal. Jésus leur promet cette liberté à travers un lien avec lui ; mais ils objectent qu’ils ont leur nationalité, leur religion ; ils font valoir leur propre famille spirituelle.
Il nous arrive aussi de considérer notre appartenance à telle ou telle église comme la “preuve” de notre salut et de notre fidélité chrétienne. Mais ce qui compte, c’est la réalité de notre relation avec le Seigneur. Seul le Christ nous rend libres. La vraie liberté se vit dans une relation entretenue avec Jésus Christ, par le Saint Esprit.
Romains 7. 19, 20
Qui me délivrera de ce corps de mort ? – Je rends grâces à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur.
Romains 7. 19, 20
Depuis la désobéissance au jardin d’Éden, l’humanité est esclave de Satan, du monde, et du mal qui est en chacun de nous. Jésus délivre de cet esclavage tous ceux qui croient en lui. Il les a rachetés de leur ancien maître au prix de sa vie. Pourtant ces croyants peuvent faire ce constat : “Le bien que je veux, je ne le pratique pas ; mais le mal que je ne veux pas, je le fais”. Je sais que certaines choses sont répréhensibles, me font du mal, en font à d’autres, et pourtant je ne peux pas m’empêcher de les faire. À l’inverse, j’aimerais agir pour le bien, progresser, aider les autres, et je n’y arrive pas ! Ces croyants connaissent le Seigneur, mais ils ne sont pas libérés de la tentation à faire le mal, et souvent ils succombent. Ils en sont malheureux et s’écrient : “Misérable homme que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?”.
La réponse, c’est Jésus Christ ! Sur la croix, Jésus a été condamné à ma place. Il est mort. Je dois accepter que je suis “mort avec lui” (2 Timothée 2. 11), mais comme il est ressuscité et vivant, je le suis aussi avec lui. Il m’a communiqué sa vie par le Saint Esprit. Donc, tout ce dont j’ai besoin pour tenir le mal vaincu en moi, Jésus me l’a donné : une vie nouvelle, celle de Christ, et le Saint Esprit qui lui donne sa force. Tout croyant possède cela. Qu’est-ce qui fait la différence entre un croyant malheureux, souvent vaincu par ses convoitises, et celui qui vit libre, loin du mal et heureux de faire le bien ? Nous en parlerons samedi prochain.
Galates 2. 20
La foi au Fils de Dieu, mort et ressuscité, m’identifie à lui. Je suis mort avec lui, mais aussi vivant, avec la même nature que lui, donc libre de vivre comme lui.
Mort, oui, l’apôtre le dit ici : “crucifié avec Christ”. C’est une nécessité pour échapper à l’esclavage du mal, refuser de céder aux convoitises diverses : orgueil, mensonge… Même un croyant, s’il essaie par ses propres forces de faire face au mal, sera vaincu, le mal est plus fort que lui. Pourquoi ? Si je suis “mort avec Christ”, qui doit intervenir pour vaincre le mal ? Christ, qui vit en moi !
Le secret qui nous rend libres par rapport au mal, c’est donc de vivre avec Jésus ; plus que cela, l’apôtre Paul écrit : “Christ vit en moi”. Par la foi, chacun de nous, croyants, a reçu la vie de Jésus ; écoutons sa voix en lisant sa Parole. Parlons, dialoguons sans cesse avec lui sur les choix qui se présentent dans notre vie. Vivre dans la liberté avec Jésus, c’est aussi mettre à sa disposition mes capacités, tout ce que j’ai reçu de sa main créatrice. C’est trouver mon plaisir à faire ce qu’il me dit, emprunter ses chemins, devenir son “collaborateur” ; c’est penser avec lui, me tenir à ses côtés, voir les choses comme il les voit… Merveilleux idéal ! Peut-on l’atteindre ? Dieu nous donne toutes les ressources pour répondre à notre foi chaque jour.
Si cette liberté est un pur don de sa grâce, elle engage aussi ma responsabilité : regarder avec Jésus mes faiblesses, mes fautes. Écoutons-le nous dire : “Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse” (2 Corinthiens 12. 9).
SUJETS DE RÉFLEXION
Matthieu 4. 4
(Jésus dit :) Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif.
Jean 6. 35
Ce qui me donne le sentiment de l’énormité de mon péché, c’est qu’il a fallu, pour l’expier, que Dieu frappe de toute sa colère Jésus, le Fils de son amour, le seul qui n’ait pas péché.
- Le pardon pour celui qui confesse ses péchés est gratuit, mais il a coûté à notre Sauveur un prix immense.
- Jésus est venu dans le monde pour nous parler de la part de Dieu et payer le prix pour nous sauver. Il est maintenant au ciel pour parler à Dieu en faveur de ceux qu’il a rachetés.
- Un croyant qui est en guerre avec son frère ne peut pas être en paix avec son Père céleste.
- Quand vous priez, ne donnez pas des ordres à Dieu, présentez-vous plutôt pour recevoir ce qu’il veut vous dire.
- Quand Dieu est petit à nos yeux, le monde nous paraît grand. Quand Dieu est grand pour nous, le monde nous paraît bien petit.
- Toutes les religions conçues et enseignées par les hommes peuvent se résumer ainsi : Fais, et Dieu te donnera. Le vrai christianisme nous dit au contraire : Dieu a fait et il te donne. Alors seulement, toi tu peux faire.
SUPERSTITION
Deutéronome 18. 10
Ces nations... écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l'Eternel, ton Dieu, ne t'a pas permis d'agir ainsi.
Deutéronome 18. 14
Il y a une vingtaine d'années, un article intitulé "Boom de l'astrologie" rapportait : "Une personne sur deux croit à l'influence des astres". Qu'en est-il aujourd'hui ? L'astrologie est toujours à la mode et l'occultisme suscite beaucoup d'intérêt. De nombreuses personnes cherchent de l'aide et tentent de se rassurer avec leur horoscope et même par l'intermédiaire de médiums.
Dieu répète son horreur de la magie et de la divination dans plusieurs textes de la Bible : "Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les diseurs de bonne aventure ; n'ayez pas recours à eux pour vous rendre impurs" (Lévitique 19. 31). "L'âme qui se tournera vers ceux qui évoquent les esprits,... je la retrancherai du milieu de son peuple" (Lévitique 20. 6). Relisons les versets du jour qui nous mettent fermement en garde. Celui qui s'intéresse au domaine occulte porte préjudice à son âme et agit contre la volonté de Dieu.
L'avenir de tout homme est dans les mains de Dieu. S'il ne connaît pas à l'avance les détails de sa vie, Dieu lui en révèle la destination : le jugement et la perdition éternelle pour l'incroyant ; le pardon et la vie éternelle pour celui qui croit que Jésus a laissé sa vie pour lui. Celui qui croit en Dieu et en Jésus qui l'a sauvé peut être parfois troublé dans sa vie quotidienne, mais Dieu est pour lui "un secours dans les détresses, toujours facile à trouver" (Psaume 46. 1).
"Rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous" (1 Pierre 5. 7).
SUIVRE L'EXEMPLE DU MAÎTRE
Matthieu 25. 40
Abraham Lincoln (1809-1865), président des États-Unis, regardait souvent jouer les élèves d'une école à l'arrière des
terrains de la Maison Blanche. Un jour, il vit plusieurs garçons se moquer d'un autre parce qu'il était
pauvrement vêtu.
Le président, touché par ce qu'on faisait souffrir à ce malheureux élève, apprit que le père de ce
garçonnet de 9 ans avait perdu la vie comme soldat dans l'armée, et que sa mère élevait sa famille en faisant
des lessives.
La semaine suivante, le petit élève arriva à l'école avec des vêtements neufs. Il raconta fièrement
à la classe que le président était venu chez lui, qu'il avait emmené toute la famille acheter des nouveaux vêtements,
et fait livrer chez eux d'importantes provisions et un gros tas de charbon. Pour couronner le tout, il sortit de sa
poche une lettre à l'intention de la classe, signée par le président lui-même, et rédigée ainsi : “S'il vous plaît,
écrivez ce verset de la Bible sur le tableau noir : Dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits qui
sont mes frères, vous me l'avez fait à moi” (Matthieu 25. 40).
Un peu plus tard, le président se présenta à l'école. Il vint parler aux élèves de ce qu'il avait
observé dans la cour, et expliqua le sens du verset qui était encore inscrit au tableau. Touchés par ce message de
la Bible, les enfants changèrent d'attitude.
Le président aurait pu simplement leur faire la leçon. Mais il choisit de mettre en pratique
la Parole de Dieu, puis de l'expliquer, parce qu'il connaissait sa puissance pour convaincre les cœurs.